IX
à ses enfants et à son petit-fils, le duc de la roche-guyon,
dans le Dictionnaire des bienfaits du Roi (tome IV et dernier)
de l’abbé de Dangeau[1].
« Le duc de la Rochefoucauld se nommoit François (VI) de la Rochefoucauld, avoit épousé Andrée de Vivonne de la Châteigneraie, dont il a eu : le duc de la Rochefoucauld ; le chevalier de la Rochefoucauld ; l’abbé de MarclUac ; le chevalier de Marcillac, tué dans la guerre de Hollande en 72 ; l’abbé de Verteuil et trois filles.
« Étoit duc et pair ; il se démit de son duché en faveur du prince de Marcillac, son fils. Nonobstant sa démission, le Roi lui conserva les honneurs du Louvre.
« Avait été gouverneur de Poitou ; avoit vendu cent mille écus au duc de Roannais.
« 1er janvier 62, le Roi le fait chevalier de l’Ordre. »
« Le duc de la Rochefoucauld se nomme François (VII) de la Rochefoucauld. Jusqu’à la mort de son père, on l’a appelé prince de Marcillac ; a épousé Jeanne-Charlotte du Plessis de Liancourt, petite-fille et héritière du duc de Liancourt, dont il a eu : le duc de la Rûche-Guyon et le marquis de Liancourt.
« Novembre 61, le Roi lui donne un brevet de justaucorps en broderie.
« 64, le Roi le fait mestre de camp du régiment royal ; achète quarante mille écus de Montpezat, vend vingt-trois mille écus au marquis de Planci.
« Août 71, le Roi le fait duc et pair sur la démission du duc de la Rochefoucauld, son père.
« Le Roi lui donne une pension de dix-huit mille livres.
« Décembre 71, le Roi le fait gouverneur de Berri; s’en démet, mars 81, en faveur du prince de Soubise, qui lui en donna cent mille écus.
« 21 octobre 72, le Roi lui donne la charge de grand maître de la garde-robe, vacante par la mort du marquis de Guitri, tué an passage du Rhin. Le Roi lui permet de choisir deux artisans de chaque métier pour servir à la garde-robe, qui ont chacun soixante livres de gages, avec les privilèges de commensaux de la maison du Roi. Le duc de la Roche-Guyon eut la survivance de cette charge, en novembre 79.
« 79, le Roi lui donne la charge de grand veneur, vacante par la mort du marquis de Soyecourt, en donnant aux héritiers deux cent trente mille livres,
- ↑ Bibliothèque nationale, Ms. Fr. 658, fol. 83 v°-89.