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ii
AVERTISSEMENT

premières éditions des Maximes (1665, 1666, 1671 et 1675)[1].

À la suite de cette série principale se plaçaient naturellement les Maximes posthumes, c’est-à-dire celles qui, comme le mot l’indique, n’ont paru qu’après la mort de l’auteur ; dans les éditions précédentes, elles étaient au nombre de vingt-huit ; j’ai pu les augmenter de trente autres, tirées du Manuscrit et des Portefeuilles ci-dessus mentionnés[2].

Enfin il est un certain nombre de pensées que la Rochefoucauld a successivement éliminées de son œuvre ; sous le titre de Maximes supprimées, je les ai recueillies avec autant de soin qu’il m’a été possible, ne laissant de côté que celles qui, à titre de variantes, avaient déjà trouvé place dans les notes des Maximes définitives de l’auteur[3].

Ces trois séries forment un total de six cent quarante et une maximes, c’est-à-dire un relevé complet, le plus complet qui ait été donné jusqu’à présent, déduction faite des simples variantes, qu’on a trop souvent réimprimées comme pensées distinctes. Pour les deux dernières de ces trois séries, j’ai adopté un caractère d’imprimerie différent, mais un numérotage continu, m’étant bien trouvé de cette disposition dans une édition que j’ai publiée d’un autre moraliste, Vauvenargues[4].

  1. La Notice bibliographique donnera la description de ce manuscrit, de ces portefeuilles, en tant qu’ils ont rapport aux Maximes, et de ces éditions.
  2. Pour de plus amples détails, voyez la Notice des Maximes posthumes, p. 219-222.
  3. Voyez la Notice des Maximes supprimées, p. 239-242.
  4. Œuvres complètes de Vauvenargues,vol. in-8o, Paris, Furne, 1857.