Les Réflexions diverses sont encore, à un certain point de vue, des Maximes, si bien qu’un des éditeurs de la Rochefoucauld, l’abbé Brotier, a cru pouvoir donner les unes et les autres sous la même forme[1]. Sept avaient été imprimées dès 1731 ; j’en ajoute douze autres, que M. Édouard de Barthélémy avait publiées en 1863 et qui viennent des manuscrits de la Rocheguyon.
Telle est la composition principale de ce volume. On y trouvera, en tête des œuvres de la Rochefoucauld, son Portrait écrit par lui-même, un autre Portrait de la main du cardinal de Retz, puis, comme réplique, le Portrait du Cardinal par le Duc ; enfin la première Préface et la dernière que l’auteur a mises en tête des Maximes[2]. À la suite des Réflexions diverses, sous le titre d’Appendice, sont réunis divers morceaux se rattachant aux Maximes : 1o un Discours apologétique, sollicité, ou au moins accepté par la Rochefoucauld pour sa première édition ; 2o les Jugements des contemporains, également sollicités par lui[3] ; puis plusieurs pièces (numéros xii-xix de l’Appendice) ayant trait, de près ou de loin, à son principal ouvrage. Enfin, ce volume est complété par une nouvelle Table alphabétique et analytique des Œuvres morales, c’est-à-dire des Maximes et des Réflexions diverses. En tête de cette Table, j’ai dit les raisons qui m’ont engagé à la faire.
Quant au texte de la présente édition, je n’ai pas à en parler longuement : on sait quelles sont les règles adoptées pour cette collection des Grands écrivains de la