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ET MAXIMES MORALES
CCLXIX
Il n’y a guère d’homme assez habile pour connoître tout le mal qu’il fait[1]. (éd. 2*.)
CCLXX
L’honneur acquis est caution de celui qu’on doit acquérir[2]. (éd. 1*.)
- ↑ Var. : assez pénétrant pour apercevoir tout le mal qu’il fait. (Manuscrit.) — On ne voit pas pourquoi l’auteur a renoncé à cette première rédaction, qui semble plus précise. — Vauvenargues pense, de son côté (maxime 313, Œuvres, p. 419), que « nous n’avons ni la force ni les occasions d’exécuter tout le bien et tout le mal que nous projetons. » — Voyez les maximes 295 et 460.
- ↑ Var. : L’honneur que l’on acquiert est caution de celui que l’on doit acquérir. (Manuscrit.) — « Quelquefois mauvaise caution, » dit l’annotateur contemporain. — Voyez les maximes 150, 598 et 599.