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ET MAXIMES MORALES
CDXLII
Nous essayons de nous faire honneur des défauts que nous ne voulons pas corriger[1]. (éd. 5.)
CDXLIII
Les passions les plus violentes nous laissent quelquefois du relâche, mais la vanité nous agite toujours[2]. (éd. 5.)
CDXLIV
Les vieux fous sont plus fous que les jeunes[3]. (éd. 5*.)
CDXLV
La foiblesse est plus opposée à la vertu que le vice[4]. (éd. 5.)
CDXLVI
Ce qui rend les douleurs de la honte et de la jalousie si aiguës, c’est que la vanité ne peut servir à les supporter[5]. (éd. 5*.)
- ↑ Voyez les maximes 327, 383, 424, 493, 494 et 609.
- ↑ Voyez la maxime 388.
- ↑ Var. : Il y a plus de vieux fous que de jeunes. (Manuscrit.) — Voyez les maximes 112, 207, 210, 405, 408, 418, 423, et la 15e des Réflexions diverses.
- ↑ Mme de Sablé (même lettre) estime que cette pensée est très-vraie, car le vice se peut corriger par r étude de la vertu, et la foiblesse est du tempérament, qui ne se peut quasi jamais changer. — Vauvenargues (maxime 20, Œuvres, p. 376) : « La raison et la liberté sont incompatibles avec la foiblesse. » — Voyez les maximes 130 et 316.
- ↑ Var. : Ce qui fait que la honte et la jalousie sont les plus grands de tous les maux, c’est que la vanité ne nous aide pas à les suppor-