Page:La Rochefoucauld - Œuvres, Hachette, t1, 1868.djvu/511

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JUGEiMENTS DES COPsTE^l FORAINS. 3:5 avec Mme du Plessis’..,. Nous y avons lu les Maximes de M. de la Rochefoucauld. Ha! Madame, quelle corniption il faut avoir dans l’esprit et dans le cœur, pour être capable d’imaginer tout cela*! J’en suis si épouvantée, que je vous assure que, si les plaisanteries étoient des choses sérieuses, de telles maximes gàteroient plus ses affaires que tous les potages qu’il mangea l’autre jour chez vous. V MADAME DE LA FAYETTE A MADAME DE SABLÉ [l6C3]. Vous me donneriez le plus grand chagrin du monde, si vous ne me montriez pas vos Maximes^ ; Mme du Plessis m’a donné une curio- sité étrange de les voir, et c’est justement parce qu’elles sont hon- nêtes et raisonnables que j’en ai envie, et qu’elles me persuaderont que toutes les personnes de bon sens ne sont pas si persuadées de la corruption générale que l’est M. de la Rochefoucauld VI PENSÉES DE MADAME DE SCHOMBERG SUR LES MAXIMES DE M. DE LA ROCHEFOLCAOLD [1664]^. Je crus hier, tout le jour, vous pouvoir renvoyer vos maximes, pondre de son autlienticité, la double caution de M. Edouard Fournier et de De- !ort, qui tous les deux l’ont pul)lié d’après la pièce autogra])lie. . Isalielle de Choiseul-Praslin, femme de Henri du Plessis-Guénégaud, an- cien trésorier de l’Epargne. Le château de Fresnes, près de Aleaux, ap])artint plus tard aux Daguesseau. Fresnes et l’iiùtel deNevers,que Mme du Plessis ha- bitait à Paris, étaient assidûment fréquentés par les beaux esprits du temps. . Si cette lettre n’avait échappé à V. Cousin, quel parti n’en eût-il pas tiré contre la Rocliefoucauld ! . Extrait du tome V des Portefeuilles de Fallant, folios 288 et 2S9. — Les Maximes de Mme de Sablé demeurèrent longtemps manuscrites, car elles ne parurent qu’après la mort de la marquise, en li’)"]^, sous ce titre : Maximes de Madame la marquise de Sablé, et Pensées diverses de M. L. D. (M. l’abbé •d’Ailly). — La presque similitude de nom les a fait attribuer souvent à Mme de la Sablière, qui, d’ailleurs, en avait composé d’autres, sons le titre de Maximes chrétiennes . . Extrait du tome II des Portefeuilles de f allant, folios 178 et 17g. — Nous conservons le titre que donne Vallant à cette pièce, adressée, sous forme de lettre, par Mme de Schomberg à Mme de Sablé. Comme elle eut un succès aussi grand que mérité, on en fit de nombreuses copies; il s’en trouve jusqu’à six dans le seul recueil de Vallant. Il y en a une, corrigée de la main de Vallant lui-même, sous la dictée de Mme de Sablé, sans nul doute, car ce secrétaire- médecin ne se fût point permis semblable liberté avec la prose de la duchesse