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aujourd’hui les éditions remarquables de L. Larsson (v. bibliogr.), de Wisén (Riddara rímur, efter handskrifterna utgifna. Kjöbhvn 1881), de Pálmi Pálsson (Króka-Refs saga og Króka-Refs rímur, efter handskr. udg. med inledn. Kjöbhvn 1883)[1], d’E. Kölbing (Amikus rímur ok Amilius, dans son éd. de Amis and Amiloun. Altengl. Bibl. II. Heilbronn 1884), de L. O. Jiriczek (Die Bósarímur. Breslau 1894), de Finnur Jónsson (Fernir fornislenskir Rimnaflokkar. Kjöbhvn. 1896). De plus, divers fragments se trouvent disséminés dans des recueils, revues et études parmi lesquelles il faut signaler en première ligne la dissertation de Jón Thorkelsson (v. bibliogr.), les Beiträge de Kölbing, les Prolégomènes de la Sturlunga saga de G. Vigfússon (Oxford 1878).

La valeur littéraire intrinsèque de certaines rímur n’est pas la seule raison qui doive tenter le chercheur. Tout d’abord, elles méritent d’être étudiées, dans leurs particularités métriques et leurs dispositions formelles, comme genre littéraire spécial conservé en Islande, sans modifications appréciables, pendant quatre siècles. Elles ont préservé de l’oubli le contenu de plusieurs sagas dont l’original a disparu[2], ou bien, se basant sur des rédactions perdues, elles offrent un récit plus complet et plus exact que celui que nous possédons en prose[3]. Les

  1. Les ouvrages de Wisén et de Pálsson font partie, comme celui de Larsson, de la belle collection « Samfund til utgivelse af gammel nordisk litteratur », publiée à Copenhague (S. L. Möller) depuis 1880 avec la collaboration de la plupart des Scandinavistes de renom.
  2. C’est le cas pour un grand nombre de rímur, telles que les Skald-Helgarímur, les Sörlarímur, les Rímur Gríms ok Hjálmárs, les Klerkarímur etc. etc. (Cf. Kölbing, Beiträge…)
  3. Par exemple les Hjálmtérs rímur ok Ölvers, les Ánsrímur bogsveigis de Sigurd blindi (Cf. Kölbing, op. c. pp. 187 et 200).