Page:La Sainte Bible, trad Crampon, édition 1923.djvu/1138

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

20 Se peut-il qu’un homme se fasse des dieux ? Et ce ne sont pas des dieux !


21 C’est pourquoi voici que je vais leur faire connaître, cette fois-ci, je vais leur faire connaître ma main et ma puissance, et ils sauront que mon nom est Yahweh.



1 Le péché de Juda est écrit avec un stylet de fer, avec une pointe de diamant, il est gravé sur la table de leurs cœurs, et aux cornes de vos autels.

2 Comme ils se souviennent de leurs enfants, ainsi se souviennent-ils de leurs autels et de leurs aschérahs, près des arbres verts, sur les collines élevées.


3 O ma montagne qui es dans la plaine, je livrerai au pillage tes biens, tous tes trésors, tes hauts lieux, à cause de tes péchés sur tout ton territoire.

4 Tu laisseras en friche, et par ta faute, ton héritage que je t’avais donné ; je te ferai servir tes ennemis, dans un pays que tu ne connais pas ; car vous avez allumé le feu de ma colère, et il brûle pour jamais.


5 Ainsi parle Yahweh : Maudit soit l’homme qui se confie en l’homme, qui fait de la chair son bras, et dont le cœur se retire de Yahweh !

6 Il est comme une bruyère dans la lande ; il ne jouit pas quand le bonheur arrive ; il occupera les lieux brûlés au désert, une terre salée où personne n’habite.


7 Béni soit l’homme qui se confie en Yahweh, et dont Yahweh est la confiance !

8 Il est comme un arbre planté au bord des eaux, qui pousse ses racines vers le courant ; il ne craint pas quand vient la chaleur, et son feuillage reste vert ; il ne s’inquiète point de l’année de la sécheresse, et ne cesse pas de porter du fruit.


9 Le cœur est rusé plus que toute chose et corrompu : qui le connaîtra ?

10 Moi, Yahweh, qui sonde les cœurs et qui éprouve les reins, et cela pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses œuvres.


11 Une perdrix couve des œufs qu’elle n’a pas pondus ; tel celui qui acquiert des richesses injustement ; au milieu de ses jours il doit les quitter, et à sa fin il n’est qu’un insensé.