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Page:La Sainte Bible de l’Ancien Testament d’après les Septante et du Nouveau Testament d’après le texte grec par P. Giguet - tomes 1 à 4, 1872.djvu/1416

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4. Qu’il n’y ait point de salut pour leurs enfants ; qu’ils soient écrasés devant la porte des petits[1] ; que nul ne les délivre.

5. Les justes mangeront ce qu’ils ont amassé, tandis qu’eux-mêmes ne pourront sortir de leur misère ; que leur force soit épuisée.

6. Ce n’est point de la terre que naît la fatigue ; ce ne sont point les montagnes qui font germer les peines[2].

7. Mais l’homme est né pour se fatiguer, comme les petits des vautours pour voler sur les hautes cimes.

8. Aussi je prierai le Seigneur, j’invoquerai le Seigneur, maître de tout,

9. Qui fait des choses grandes et incompréhensibles, des merveilles glorieuses et innombrables ;

10. Qui donne à la terre de la pluie, de l’eau à tout ce qui est sous le ciel ;

11. Qui met au plus haut les humbles, et relève les perdus ;

12. Qui dissipe les conseils des trompeurs, et empêche leurs mains de les réaliser ;

13. Qui confond la prudence des sages, et détruit les desseins des hommes rusés.

14. En plein jour les ténèbres les enveloppent ; qu’ils marchent à tâtons à midi comme à minuit ;

15. Qu’ils périssent dans les batailles, et que le faible soit délivré de la main des puissants ;

16. Que le faible conserve l’espérance ; que le Seigneur ferme la bouche de l’injuste.

17. Heureux l’homme que châtie le Seigneur ; ne rejette donc pas l’admonition du Tout-Puissant[3].

  1. Pour une plus grande confusion.
  2. La peine n’est pas fortuite ; elle a une juste cause.
  3. Corrige-toi donc, et Dieu te rétablira dans ta prospérité.