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Page:La Sainte Bible de l’Ancien Testament d’après les Septante et du Nouveau Testament d’après le texte grec par P. Giguet - tomes 1 à 4, 1872.djvu/1478

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7. La crainte de moi ne te troublera point ; ma main ne te sera pas pesante.

8. Mais tu as dit à mes oreilles, j’ai ouï le bruit de tes paroles, tu as dit :

9. Je suis pur et sans péché, je suis irréprochable ; je n’ai rien fait de mal.

10. C’est Dieu qui a cherché une accusation contre moi, il m’a regardé comme un ennemi.

11. Il a mis mon pied dans une entrave, il a gardé toutes mes voies.

12. Mais comment peux-tu dire : Je suis juste, et Dieu ne m’a pas écouté ? Car, te dirai - je : Éternel est celui qui est au-dessus des humains[1].

13. Et tu as dit : Pourquoi Dieu n’a-t-il pas écouté un seul mot de ma défense ?

14. Le Seigneur parle une fois ou deux[2],

15. En nos songes ou dans nos méditations nocturnes, à l’heure où les hommes, assoupis sur leur couche, ressentent une terreur surnaturelle :

16. Il éclaire leur esprit, il les effraie par des visions redoutables ;

17. Afin de les détourner de l’iniquité, et de préserver leur corps de la chute.

18. Il détourne la mort de leurs âmes et les empêche de succomber dans le combat[3].

19. Il les reprend aussi dans la maladie sur leur couche[4] et engourdit tous leurs os.

  1. Les richés.
  2. Dieu t’a déjà averti. Éliu va montrer comment Dieu a continué d’avertir les hommes.
  3. En les détournant de faire des actions qui leur attireraient la mort comme châtiment.
  4. Lorsque les avertissements ne suffisent pas, Dieu envoie à l’homme l’épreuve de la maladie pour le ramener à lui. Éliu s’explique ainsi la maladie de Job.