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Page:La Sainte Bible de l’Ancien Testament d’après les Septante et du Nouveau Testament d’après le texte grec par P. Giguet - tomes 1 à 4, 1872.djvu/2346

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2. (6.) Il sera comme la bruyère dans le désert ; il ne verra pas le bien lui venir[1] ; il demeurera dans un désert de sel, dans une terre saumâtre et inhabitable.

3. (7.) Béni l’homme qui a mis sa confiance dans le Seigneur, le Seigneur sera son espoir.

4. (8.) Il sera comme un arbre croissant au bord des eaux ; il enfoncera ses racines dans un terrain humide ; il ne craindra rien quand viendra l’ardente chaleur ; ses branches touffues l’ombrageront ; il ne craindra rien en une année de sécheresse, et il ne cessera de porter des fruits.

5. (9.) Le cœur est profond plus que toute chose, et le cœur, c’est l’homme. Qui le connaîtra ?

6. (10.) Moi, le Seigneur, qui sonde les cœurs, et qui éprouve les reins pour rétribuer chacun selon ses voies et selon les fruits de ses travaux.

7. (11.) La perdrix a crié, elle rassemble les perdreaux qu’elle n’a point produits ; tel est l’homme acquérant sa richesse injustement : au milieu de ses jours ses biens l’abandonneront, et à sa dernière heure il sera insensé.

8. (12.) Pour nous, un trône de gloire élevé est notre sanctuaire.

9. (13.) Vous êtes l’attente d’Israël, Seigneur ; que tous ceux qui vous ont abandonné soient confondus ; que les rebelles soient inscrits sur la terre, parce qu’ils ont abandonné la fontaine de vie, qui est le Seigneur[2].

10. (14.) Guérissez-moi, Seigneur, et je serai guéri ; sauvez-moi, et je serai sauvé, parce que vous êtes l’objet de ma gloire.

11. (15.) Voilà qu’ils me disent : Où est la parole du Seigneur ? Qu’elle vienne !

  1. Le bien, c’est-à-dire une pluie féconde.
  2. C’est-à-dire la source intarissable de tous les biens.