Page:La Tailhède - De la métamorphose des fontaines, 1895.djvu/20

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Brillants, dans la fraîcheur obscure des forêts ;
Alors, le chèvre-pied s’étend sur l’herbe chaude :


« Ici des Immortels j’ai connu les secrets.
Fils d’un fleuve et le fruit d’une nymphe marine,
Mon sang proche, du leur par ma double origine,
M’a conduit des beautés qu’il m’a fait concevoir
A celles que sans eux je n’aurais pas pu voir.
Aussi, des eaux instruit et de cette apparence
Du liquide miroir réfléchissant le ciel,
Figurant ce qui passe, ensemble l’éternel,
Je dirai l’autre forme unie à leur substance.


Le principe nuisible ou tantôt bienfaisant
Est caché sous le cours d’une pure harmonie,