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Page:La Tailhède - De la métamorphose des fontaines, 1895.djvu/21

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Murmurante en ses bords, par un fredon suivie,
Et qui d’une voix douce arrête l’écoutant.


D’Athamante et d’Ammon vous savez les merveilles,
L’ambre et l’or de Crathis n’étonnent vos oreilles,
Ni Salmacis l’impure, et ni d’Amythaon
Clitore recevant l’herbe de la raison.
Encore savez-vous celles des lacs perfides
Issus de l’Arcadie ou des pays arides,
Emprisonnant les corps aux réseaux du sommeil.
Qui de vous en ce monde a rien vu de pareil !


Si de prodiges tels vous appreniez les causes,
L’effroi de votre cœur pèserait aux Titans ;