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semblent avoir vu plus juste : « à raison du voyage d'un village dans un autre ». Mais, pour le reste, Minayeif manque de précision \
Les Mahïçâsakas et les Sarvfistivâdins divergent.
D'après le compte des premiers, la troisième nouveauté se formule ainsi : « manger une seconde fois après s'être levé avant le repas » (et, dès lors, d'après le Vibhanga, la nourriture est anatirikta ; par conséquent défendue par Prie, xxxv) - ; et la quatrième : « manger en quittant le village )) ^. D'après Wassilieff, on trouve la condamnation de ces deux points dans l'explication des termes akrtani- riktakliâdana et gauabliojana ^.
Les Sarvâstivâdins ont une thèse qu'on peut appeler du (c chemin » [addhànagamana) , et qui comporte le « repas en troupe ». C'est leui' cinquième nouveauté : « Manger ^\ s'étant rendus à un yojana et demi [du couvent ? ?] et s'étant réunis, est permis en vertu du chemin. » C'est
��(1) Minayeff « .. considérer comme permise la siqierfluifé dans la nourriture à raison du voyage... «. Il semble qu'il y ait méprise sur le mot atirikta.
Dérogation à la loi d'anatirikta (nourriture apportée de la mai- son où on a mangé), VL 18.4 (en raison d'âpad), rapportée VL 32 ; dérogatioQ maintenue VI, 24. (miel et lait au riz permis avant un « diner en ville » ; riz au lait défendu).
(2) hliuttàvinà pavàritena Ctsanâ vuUhitena katam hoti .... etmh anatirittam nàma ; ... hhuttâvinâ pavàritena âsanCi avuHhitena hatam hoti .... etam atirittam nàma.
(3) « Zum zweitenmal essen nachdem man sich vor (von ? ?) dem Mahle erhoben «, « essen indem man Dorf verlàsst ». (Târ. p. 288).
(4) M. Vyut. §281. 38. 40.
(5) hhojamija. — Voir ci-dessous Appendice.
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