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exemple !… Si
j’avais su que vous ne prévoyiez pas, je… Enfin je n’aurais pas besoin d’un crochet à boutons, là !
FRYLEUSE, désolé.— Oh ! ! !
MADAME D’HOUBLY, s’acharnant contre son bouton.— Ah ! je ne peux pas ! il n’y a pas moyen !…
FRYLEUSE, craintif.— Si vous vouliez me permettre…
MADAME D’HOUBLY.— Oh ! je ne demande pas mieux !… J’en ai assez !…
FRYLEUSE, prenant dans sa main le pied de madame d’Houbly et le regardant avec admiration.— Quel pied !… C’est une merveille !…
MADAME D’HOUBLY, agacée.— Oh ! si c’est pour ça que… ?
FRYLEUSE.— Non… pardon. (Il entreprend vainement de faire passer le bouton dans la boutonnière.) Si vous essayiez avec une épingle à cheveux ?…
MADAME D’HOUBLY.— Une épingle à cheveux ! Je ne mets pas de ces saletés-là, moi !
FRYLEUSE.— Mais vos cheveux sont relevés cependant, et…
MADAME D’HOUBLY.— Oui… avec un peigne… (Énervée). Voulez-vous que je boutonne mes bottines avec un peigne ?
Et le plus beau jour de Fryleuse n’aura pas de lendemain. Gyp n’est pas tendre pour les pauvres séducteurs. Elle raille leur prudence et leurs artifices ; elle méprise leurs travaux ; elle est sans pitié pour leurs peines et leurs misères. Elle tient la vieille habileté de M. d’Oronge pour aussi ridicule que la jeune inexpérience de Fryleuse. Elle oppose victorieusement aux