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APP — APP

ra. Ils ne s’apparieront pas encore, n’en em bariñt két c’hoaz.

    1. Apparition ##

Apparition, s. f. Manifestation de quelque objet qui, étant invisible de lui-même, se rend visible. Manifestation visible d’un objet, d’un phénomène qui n’avait point encore paru. Gwelédige : ou gwelidigez, f. Diskouézidiqez, f. On dit qu’il a eu une apparition, eurgwélédigez en drùzbc’l tvar a Icvercur.

    1. Appartement ##

Appartement, s. m. Logement composé de plusieurs pièces de suite. Ranti, m. Pl. rantiez. H. V.

    1. Appartenance ##

Appartenance, s. f. Dépendance, ce qui appartient à une chose, ce qui en dépend. Dalc’h, ra. Pl. iou. Gicir, ra. Pl. iou. Il a eu pour partage la maison principale avec toutes ses appartenances, cvid hé lôd en deûz bel ann li meür ou nr penn-lec’h gañd fié holl sale’ lUou, gafid hé hoU wiriou.

    1. Appartenant ##

Appartenant, adj. Qui appartient. Qui dépend. A zô da. Azalc’h eûz a. A zell ouc’h. Appartenir, v. n. Etre de droit à quelqu’un. Avoir une relation nécessaire ou de convenance. Etre parent. Etre attaché à quelqu’un, être domestique de quelqu’un. Béza da. Béza é kers. Béza hàr. Kaoud évit lièrent. Béza mével ou béza plac’h. Cette maison m’appartient, ann ti-zé a zô d’in, ou a zô em c’hers. Il appartient à des gens riches, lâd pinvidik en deiiz écil kércñt. A qui appartenez-vous (en parlant à un valet) ? da biou oc’h-hu mével’} A qui appartenez-vous (en parlant à une servante ) ? Da biou oc’h-hu plac’h ?

    1. Appas ##

Appas, s. m. pl. Ce qui plaît, attire. En par-Lint d’une femme, ses attraits, auxquels l’art a ajouté de nouvelles grâces. Dudi, m. Kaerder ou kaerded, m. Kéned ou géned, f. Il ne parle que des appas de ce lieu, komz a râ 6epréd eûz a zudl ou eûz a gaerder al léacli-zé. Elle compte sur ses appas, en em fisioud a râ uar hé c’héned.

    1. App ##

App-ît, s. m. Pâture, mangeaille qu’on met à des pièges pour y attirer différents animaux. Tout ce qui attire, qui engage à faire quelque chose. Boéd ou bouéd, ra. Paskadur, ra. Krampinel, f. Mettez de l’appât au piège, likil boédellinddg. L’argent est un grand appât, eur paskadur bràz, eur grampinelvrâz eo ann archanl.

    1. App ##

Appâter, v. a. Attirer avec un appât. Donner à manger à des animaux, à quelqu’un qui ne peut pas se servir de ses mains. Boéla ou bouéla. Part. et. l’aska. Part. et. Appacvrir, v. a. Rendre pauvre. Paouraat. Part, paourcel. En Vannes, peûraal. Êzommékaal. Part, ézommékéel. Lakaad da veza piour. Cela ne vous appauvrira pas, ann drâ-ze nliôpaourni kél, nhô lakai kéd da vézapaour. S’appauvrir, devenir pauvre. Paouraat. Dofid da baour. DoFid da véza paour. Appauvrissement, s. m. L’état de pauvreté où l’on tombe peu à peu. Paouridigez, f. Puoureñlez, f Tdvuñlégez, f.

    1. Appeau ##

Appeau, s. ra. Sifllet avec lequel on contrefait la voix des oiseaux pour les faire tomber dans APP

les filets. Sulel gant péhini e lenvézeur al la^ boused évid hô lakaad da gouéza el lindagou, er rouédou.

    1. Appel ##

Appel, s. m. Action d’appeler d’un juge subalterne à un juge supérieur. Dénomination à haute voix des personnes qui se doivent trouver à une revue, à une montre, etc. Galv, m. Pl. ou. Eñgalv, m. Pl. ou. Il y aura appel, galv ou eñgalo a vézô. Hâtez -vous, on va faire l’appel, haslU, monda réeur da ôber ar galv ou ann cfigalv. C’est sans appel, hép galv ou héb cñgalv co.

    1. Appelant ##

Appelant, adj. Qui appelle d’un jugement. A clialv. Galvadek.

    1. Appeler ##

Appeler, v. a. Nommer, dire le nom d’une personne, d’une chose. Donner un nom. Prononcer à haute voix les noms de ceux qui doivent se trouver à certaine heure pour quelque chose. Se servir de sa voix ou de quelque signe pour faire venir quelqu’un. Il se dit encore de toutes les choses dont le son sert de signe pour faire qu’on se trouve en quelque lieu. Gervel, par abus pour galva, non usité. Part, galvel. En Vannes, galvein ou galouein. Henvel ou hanvel, par abus pour hanva^ non usité. Part, hanvel on henvel. En Vannes, hanouein. Comment appelez-vous ceci ? pénaoz é hanvU-hu ann drd-mañ ? Je l’appelle et il ne vient point, /te c’hervel a rann ha né dcû kél. La cloche appelle à l’église, ar c’hlôcli a c’haiv d^ann Uiz.

    1. Appeler ##

Appeler (s’), v. réQ. Porter tel ou tel nom. Se nommer. Béza hanvel. Béza hé hanô. Je m’appelle Jean, lann ounn hanvel, lann eova hanô, lann a réeur achanoun, Iann em galveur. Cri pour appeler. Galvaden, f. l^l. galvadennou. — Hop, ra. Hop ad, m. H. V. Appellation, s. f. Appel d’un jugement. Galv, m.

    1. Appendre ##

Appendre, v. a. Attacher à une voûte, à des piliers. Skourra ouc’h. Slaga ouc’h. Krouga oucli. Lakaad é skourr. Lakaad a ispil. Appentis, s. m. Bâtiment bas et petit appuyé contre un mur, et dont la couverture n’a qu’un égout. Kard, m. (Léon. J Lâp ou lâb, vci. Skiber, m. (Corn.) J’ai rais les outils dans l’appentis, lékéad em eûz ar binvlou el lâp, er skiber.

    1. Appesantir ##

Appesantir, v. a. Rendre plus pesant. Il se dit aussi en parlant des fonctions de l’esprit. Pounnéraal. Part, pounné réel. Lakaad da véza pounncrocli. Gwaska, et, par abus, gweskel. Part. et. L’âge appesantit les corps, ann oad a bounnéra ar c’horfou, a laka ar c’horfou da véza pounnéroc’h, a wask war ar c’horfou. S’appesantir, v. réfl. Devenir plus pesant. Pounnéraal. Doñddaveza pounnéroc’h. Il s’appesantit depuis peu, pounnéraad a rda-névezzô.

    1. Appesantissement ##

Appesantissement, s. m. L’état d’une personne appesantie, soit de corps, soit d’esprit. Pnunnéridigez, f. Givaskérez, m. Appétissant. adj. Qui donne de l’appUit, qui l’excite. A rô c’hoand-dibri. A laka da gaoul choañd-dibri. Ar zignr ar galoun.