Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 1.djvu/843

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naissance des choses, qui n’approfondit rien, qui s’arrête à la superficie lies c^q^es,. ^’o. ocw i nclrd ervdd. Briz-wiziek.

SiPEEFiciELLEMtNT, adv, L’une manière superficielle. Avec légèreté. Enn eunn doaré skañv. Gañl sliañvder. Enn eunn drémen.

ScPERFiN, adj. Qui a un degré supérieur de finesse. Moan meûrbéd. Moan brûz. Moanlré.

StPERFLD, adj. Inutile. Qui est de trop. A zô a ré. Drçisl-ézomm. Didqlcez. Les grands ne sont riclies que de choses superflues, ar ré-vrdz ne d-iñlpiniidik némél gañd arpés ho diûz a ré ou dreist-ézomm.

Superflu, s. m. Ce qui est de trop, ce qui est au-delà du nécessaire. Ar péz a zô a ré ou dreisiézomm. Diouer, m. JLn Vannes, diover. Le superflu du riche est le patrimoine du pauvre, diouer ar binyidien a zô Ira ar héorien.

SuPERFLuiTÉ, s. f. Abondancc vicieuse. Ce qui est superflu. Trd ou iraou drcisl ann ézomm. Diouer, m. En Vannes, diover. ScPÉRiEDB, adj. Qui est au-dessus, élevé. A-ziouc’h. Diwar-cltorré. I, a lèvre supérieure, ar vuzel a-ziouch ou diwar-c’horré. Ucheüa. ScPÉRiELR. Qui est au-dessus d’un autre en rang, en dignité, en mérite, en forces. A zô dreisl eunn ail. Tréac’h. Hors de Léon, Irec’h. Tout ce qui nous est supérieur, kâncñl-lrd a zô dreisl-omp, a zô Iréac’h d’é-omp. Etre supérieur, surpasser. Bé^a dreisl ou trcac’h. Trcclii. Part. et.

Sdpériecr, s. m. Celui qui a commandement, autorité sur un auire. Néh en deûz goure Ju’menn ou béli war eunn ail. Gourc’hémenner j m. Pl. ien. Penn, m. Pl. ou. Kéf, m. Pl. iou. Meslr, m. Pl. mislri. Aolrou, m. Il est devenu mon supérieur, da clwurc’héinenner, da benn eo dcûed dHn.

ScpÉRiEUREMENT, adv. D’unc manière supérieure. Dreisl ar ré ail. Gañl Ircac’h. SiPÉRiECREMEM. Parfaitement bien. Mddmeûrbéd. C’houék. Diouc’h ajindilab. ScpÉRioRiTÉ, s. f. Elévation, excellence au-dessus des autres. Gorréérez, m. Tréac’h, m. Hors de Léon, Irec’h. Jusqu’à présent, il a la supériorité, bélé-vréma cma ar gorréérez, ann Iréac’h gañt-hañ.

Supériorité. Prééminence, autorité. Béli, f. Je ne reconnais pas sa supériorité, na anavézann kél hé véli.

SüPERSTiTiEcsEMENT, adv. D’une manière superstitieuse. Cañd eur wall-gréden. üañd cur gwall-feiz.

Superstitieux, adj. et s. m. Qui est adonné à la superstition. En deûz eur wall-gréden, eur gwdll-feiz.

Superstition, s. f. Fausse opinion, crédulité en matière de religion. G wall-gréden, {. Gwall-fciz, m. Ils se sont adonnés à la superstition, d’ar g wall-gréden, d’ar gwall-fciz iñd en em rôcl.

Supplanter, v. a. Faire perdre à un homme le crédit, la faveur, l’établissement qu’il avait pour se mettre à sa place. Diarbenna. Part. et. SUP 765

Lakaad eur ré da g alla hé c’halloud pé hé garg, évid en em lakaad enn hé léac’h. Bel ia, mm gaer da eur ré. Voilà celui qui m’a supplante, chélu ann hini en deûz va diarbennel. Suppléant,, adj. et s. m. Qui est nommé pour suppléer ou remplacer un autre dans quelque fonction. Néb a ra ou a ia é léac’h eunn ail. Xéb a zalc’h léac’h eunn ail. StpPLÉER, V. a. et n. Ajouter ce qui manque. Lakaad ar péz a ziouér ou a vañk. Suppléer quelqu’un, tenir sa place, le représenter. Ober ou moTil é léach eunn ail. Dercliel léac’h eunn ail ou da euniiall. Suppléme. nt, s. m. Ce qu’on donne pour suppléer. Ar péz a râeur évid ar péz a ziouér. Supplément. Ce qui supplée, ce qui complète. Ar péz a laka, eunn drà da véza klôk ou pcurc’hréal.

Supplémentaire, adj. Qui est mis en forme de supplément, ajouté. Lékéad ouc’h-penn. Suppliant, adj. Qui supplie, qui prie humblement. ^ béd. A btd gatilvuelded. Supplication, s. f. Humble prière. Péden vuel, f. Pl. pédennou vuel. h lui fallut faire mille supplications, kanl ha kañl péden vuel a refikaz da ôber.

Supplice, s. ra. Punition corporelle ordonnée par la justice. Poan ou kasUz kémennet gand ar barner. Gwanérez, f. Le supplice de la croix, poan ou kasliz ar groaz. Supplice. Tout ce qui cause une douleur vive et longue. Añken, f. Eñkrez ou iñkrez m. Mañlr, m. C’est un supplice pour moi, eunn efikrez eo évid-oun.

Supplicier, v. a. Faire souffrir le supplice de la mort. Lakaad ou kàs d’armarô. C’est demain qu’ils seront suppliciés, warc’hoaz eo é véziñt lékéad d’ar marô.

Supplier, v. a. Prier humblement, avec instance, avec soumission. Pédi ou pidi gant vuelded, gand akel. Pédi ou pidi slard. Aspédi. Supplique, s. f. Requête pour demander une grâce, une faveur. Goulenn, m. Pl. ou. Support, s. m. Ce qui soutient quelque chose, ce sur quoi elle porte. SAôr, et, par abus, skôl, m. Speûrel, f. (Corn.) Harp, m. Posl, ra. Voilà ce que vous mettrez pour support, chélu pélrd a lékéad da skôr, da harp. Support. Aide, appui, protection. Skoazel, f. Gwarez, f. Voilà mon seul support, chélu va holl skoazel, va holl warez. Supportable, adj. Qu’on peut supporter, excuser, soutfrir. A helleur da c’houzanvi. Gouzanvuz ou gouzavuz. En Vannes, goucliañvuz. Ce n’est pas une chose supportable, né kéd eunn drà gouzanvuz.

Supportablement, adv. D’une manière supportable, tolérable. Enn eunn doaré c’houzuñcuz.

Supporter, v. a. Porter, soutenir. Skôra. Part. et. Harpa. Part. et. Skoazia. Part, shoaziel. Voilà ce qui le supporte, chélu pélrà a skôr, o harp anézhañ.

Supporter. Souffrir avec patience, avec résignation, endurer, tolérer. Gouzañvi ou gou.