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Page:La chanson de Roland - traduction 1911.djvu/92

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Grand est le vacarme de leurs cris de Montjoie.
Le comte Roland est d’un si grand orgueil
Qu’aucun homme de chair ne le saurait vaincre.
Lançons-lui des traits, puis laissons-le où il est.
Ainsi firent-ils. Ils lancent dards, javelots,
Lances, épieux, et flèches empennées ;
Ils ont brisé et troué l’écu de Roland,
Sans l’atteindre aucunement au corps.
Veillantif est blessé en trente endroits,
Et est tombé mort sous le comte.
Les païens fuient et laissent Roland là.
Le comte Roland est resté à pied.