de Guillemet, — un Portrait d’un grand style, œuvre du sculpteur Carpeaux, appartenant à M. Vollon, — et, de Georges Bellenger, le portrait au pastel de madame Marie Krysinska,
Avec ses beaux yeux verts comme la verte absinthe,
Avec ses beaux cheveux blonds comme le blond bock.
Quelques impressionnistes ont exposé, et, devant la sincérité de leurs tableaux, les œuvres voisines font assez piètre figure : citons la Sente de la Justice à Pontoise et l’Oise à Pantoise, de Camille Pissarro, — la Neige et l’Inondation à Saint-Germain, de Sisley, — deux excellentes toiles de Renoir, — la Femme à l’Éventail, de Mary Cassatt, affaissée en une assoupissante rêverie.
Cette remarquable comète fut découverte par Pons, à Marseille, le 20 juillet 1812, et observée par Bouvard, à Paris, le 1er août de la même année. C’était la seizième comète que Pons, d’abord concierge de l’observatoire de Marseille et plus tard, en 1825, directeur de l’observatoire de Florence, découvrait depuis le commencement du siècle.
À l’aide des observations en 1812, Encke calcula les éléments elliptiques de son orbite et lui assigna une durée de révolution de soixante-douze ans.
Le 2 septembre d 883, M. Brooks, à Phelps (États-Unis), signalait une comète extrêmement faible ; observée presque aussitôt à Paris, elle se présentait comme une nébulosité ronde, dépourvue de queue. Son noyau avait l’éclat d’une étoile de treizième grandeur ; on était donc en présence d’un astre tout à fait télescopique. MM. Schulhof et Bossert, dans une note adressée à l’Académie des sciences de Paris, établirent l’identité de cet astre avec la comète Pons de 1812.
D’après les éléments fournis par ces deux savants astronomes, la comète passera à sa plus petite distance du soleil, à son périhélie, le 26 janvier prochain vers sept heures du matin. Ce sera donc vers cette époque que la comète présentera son maximum d’éclat, et deviendra probablement aussi brillante qu’une étoile de troisième grandeur. Elle sera en ce moment plus près du soleil que la terre.
