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VISAGES DE LA VIE ET DE LA MORT

à une gigantesque tâche. Sa voix semble s’enrouer dans le froid, puis elle décroit, diminue, et finit par se perdre dans l’infini de la nuit.

Et dans la chambre maintenant silencieuse, tel une souris qui de ses dents minuscules gratterait le granit d’une énorme montagne, le cadran continue de faire entendre son monotone tic-tac et égrène des miettes d’éternité.