Oh ! yes. Oh ! oui.
Mais laissez donc votre laine ! C’est énervant ! Depuis que nous sommes partis, elle a passé son temps à confectionner des pelotons de laine… et à carotter du papier à tout le monde… (À Jenny.) C’est un vilain tic que vous avez là pour une demoiselle à marier.
When shall we arrive ? Quand arriverons-nous ?
Ah ! baragouine tant que tu voudras ; mais je te préviens que ça ne peut pas durer comme ça. Tu apprendras le français en vingt-cinq leçons ! Ou, sinon, je me dérangerai… je te ferai des farces… je te ferai les quatre cent dix-neuf coups.
What do you say ? Que dites-vous ?
Que je suis bête ! Elle ne comprend pas… Ayons recours à une pantomime douce et animée… (L’appelant d’une voix douce.) Petite !… cocotte !… cocotte !… Come here ?… (Jenny s’approche ; il l’embrasse tout à coup.)
Shocking ! I will call my uncle !… shocking ! Je vais appeler mon oncle !
Je suis lancé !… soufflons les bougies. (Il souffle son allumette. La scène devient obscure. Lucien cherche à rejoindre Jenny qui se dérobe dans l’obscurité.)
Impossible de les perdre ; ils me suivent à la piste.
Ah ! je te tiens !… My dear !… my dear !
Encore un morceau du train qui me caresse en anglais !