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Page:Labiche, Delacour, Choler - Les Chemins de fer, 1867.djvu/63

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TAPIOU, tendant la main.

Topez ! ça va !

BERNARDON, se reculant.

Prends donc garde ! (Écrivant sur une feuille de son calepin qu’il déchire.) Tiens ! porte ça de ma part au chef du train.

TAPIOU.

Tout de suite, monsieur l’employé supérieur…

BERNARDON, à part.

Je déporte le mari !

TAPIOU, à sa femme, avec attendrissement.

Pauline… embrasse-moi !

PAULINE.

Ah ! non !… tu me salirais !

TAPIOU, à part.

Elle a raison… Qué sale métier… (Il sort à gauche, deuxième plan.)

BERNARDON, à Pauline.

Je t’attends demain à huit heures… Tu diras que tu apportes mes faux cols… à cause de ma femme.

PAULINE.

Toujours ! (En sortant.) Voyez les journaux ! Le Figaro… le Petit Moniteur… le Voleur illustré… la Revue pour tous ! (Elle disparaît.)

BERNARDON, la regardant sortir.

Très-gentille !

JULES, passant sa tête à la portière du wagon et à part.

Est-ce qu’il va coucher ici ?