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Page:Labiche, Delacour, Choler - Les Chemins de fer, 1867.djvu/65

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BERNARDON.[1]

Bonne chasse ! (Passant près du wagon où est Jules.) Jules ?

JULES, paraissant à la portière.

Mon oncle ?

BERNARDON.

Prends garde de t’enrhumer.

JULES.

J’ai un cache-nez. (Bernardon sort, deuxième plan, droite.)

LUCIEN, seul, revenant de gauche.

Les Ginginet sont en retard… (Tirant un volume de sa poche.) Piochons mon anglais… C’est le th qui est difficile à prononcer… il faut mettre la langue entre les dents… et moi, quand j’ai la langue entre les dents… je ne peux plus parler… (Il sort par la gauche en essayant de prononcer : ) The… the…


Scène V

JULES, puis GINGINET ; CLÉMENCE, JENNY, COLOMBE, portant le globe de la pendule ; puis LE CHEF DE GARE.
JULES, regardant par la portière.

Pas le plus petit oncle à l’horizon… (Descendant.) Le moment est venu de décamper ![2]

GINGINET, entrant suivi de Clémence, de Jenny et de Colombe. Ils sont tous chargés de paquets. Colombe porte toujours son globe.

Dépêchez-vous !… dépêchez-vous !… En arrivant des premiers, nous pourrons choisir nos places !

  1. Jules (dans le wagon), Bernardon.
  2. Jules, Ginginet, Clémence, Jenny, Colombe.