Aller au contenu

Page:Labiche - L’amour en sabots, 1861.djvu/26

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

BOUSSERONDE. [Bous. Pig. Hort.]

Le petit dort… (À Hortense, en allant à elle.) [Pig. Bous. Hort.] Si nous profitions de ce que nous sommes habillés pour faire une visite à la femme de l’adjoint ?…

HORTENSE, regardant Pigeonnier.

Oh ! allez-y seul…

BOUSSERONDE.

Ce n’est pas convenable. D’ailleurs, tu as ta robe de soie, je ne suis pas fâché qu’elle te la voie…

HORTENSE.

Dame ! si vous l’exigez…

BOUSSERONDE, à Pigeonnier.

Nous serons ici pour le dîner.

PIGEONNIER.

,

J’y compte bien… (Saluant Hortense.) Sans adieu !

HORTENSE.

À bientôt !

ENSEMBLE.

Air : L’occasion est solennelle.

BOUSSERONDE, HORTENSE.

Allons rendre notre visite ;
C’est un devoir, mais quel ennui !
Après, nous revenons bien vite
Dîner avec vous aujourd’hui.

PIGEONNIER.

Allez rendre votre visite ;
C’est un devoir, c’est un ennui.
Après, vous reviendrez bien vite
Avec moi dîner aujourd’hui.

(Bousseronde et Hortense sortent par le fond.)

Scène XII.

PIGEONNIER, puis LA BIRETTE, puis LEGALOUX.
PIGEONNIER.

Cette femme est splendide !… Décidément j’en suis fou !… Je vais lui faire faire un plat sucré. (Appelant.) La Birette !

LA BIRETTE, paraissant sur le seuil de la cuisine. [Pig. La Bir.]

Not’maître ?… C’est que je faisions le dîner…

PIGEONNIER.

Ne te dérange pas… Tu prépareras un bouillon pour ma femme… et tu l’apporteras quand je te sonnerai…