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Page:Labiche - Le Voyage de monsieur Perrichon, Gage, 1905.djvu/37

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Armand, à part. — Courtisan !

Perrichon, modestement. — Ce n’est pas l’idée de tout le monde.

Daniel, à part. — Ni l’orthographe ; il a écrit mère, r, e re !

Perrichon, à l’aubergiste, lui montrant le livre ouvert sur la table. — Prenez garde ! c’est frais !

L’aubergiste. — Le guide attend ces messieurs avec les bâtons ferrés.

Perrichon. — Allons ! en route !

Daniel. — En route ! (Daniel et Perrichon sortent suivis de l’aubergiste.)



Scène VIII.

ARMAND, puis L’AUBERGISTE ET LE COMMANDANT MATHIEU.

Armand. — Quel singulier revirement chez Daniel ! Ces dames sont là… elles ne peuvent tarder à sortir, je veux les voir… leur parler… (S’asseyant vers la cheminée et prenant un journal.) Je vais les attendre.

L’Aubergiste, à la cantonade. — Par ici, monsieur…

Le Commandant, entrant. — Je ne reste qu’une minute… je repars à l’instant pour la mer de Glace… (S’asseyant devant la table sur laquelle est resté le registre ouvert.) Faites-moi servir un grog au kirsch, je vous prie.

L’Aubergiste, sortant par la droite. — Tout de suite, monsieur.