Daniel. — Ah ! sa carte !
Perrichon. — Donne ! (La lisant.) Mathieu, ex-commandant au deuxième zouaves.
Daniel. — Un zouave !
Perrichon. — Saprelotte !
Jean. — Quoi donc ?
Perrichon. — Rien ! Laissez-nous ! (Jean sort.)
Daniel. — Eh bien, vous voilà dans une jolie situation !
Perrichon. — Que voulez-vous ! j’ai été trop vif… Un homme si poli !… Je l’ai pris pour un notaire gradé !
Daniel. — Que faire ?
Perrichon. — Il faudrait trouver un moyen… (Poussant un cri.) Ah !…
Daniel. — Quoi ?
Perrichon. — Rien ! rien ! Il n’y a pas de moyen ! je l’ai insulté, je me battrai !… Adieu !…
Daniel. — Où allez-vous ?
Perrichon. — Mettre mes affaires en ordre… vous comprenez…
Daniel. — Mais cependant…
Perrichon. — Daniel… quand sonnera l’heure du danger, vous ne me verrez pas faiblir ! (Il sort par la droite.)
Scène XI.
Daniel, seul. — Allons donc !… c’est impossible !… je ne peux pas laisser M. Perrichon se battre avec un zouave !… c’est qu’il a du cœur, le beau-père !… je le connais, il ne fera pas de concessions… De son côté, le commandant…