Perrichon et Majorin. — Hein ?
Perrichon, à part. — Cette tranquillité… est-ce que ma femme ne m’aimerait pas ?
Majorin, à part. — Tous les Perrichon manquent de cœur ! c’est bien fait !
Daniel. — Il est l’heure… si vous voulez être au rendez-vous à midi !…
Perrichon, vivement. — Précis !
Madame Perrichon, vivement. — Précis ! vous n’avez pas de temps à perdre.
Henriette. — Dépêche-toi, papa.
Perrichon. — Oui…
Majorin, à part. — Ce sont elles qui le renvoient ! Quelle jolie famille !
Perrichon. — Allons, Caroline, ma fille, adieu ! adieu ! (Ils remontent.)
Scène IV.
Armand, paraissant au fond. — Restez, monsieur Perrichon, le duel n’aura pas lieu.
Tous. — Comment ?
Henriette, à part. — M. Armand ! j’étais bien sûre de lui !
Madame Perrichon, à Armand. — Mais expliquez-vous…
Armand. — C’est bien simple… je viens de faire mettre à Clichy le commandant Mathieu.
Tous. — À Clichy ?
Daniel, à part. — Il est très actif, mon rival !