Scène VIII
Entrez, mon cher Dumouflard, nous voici arrivés… Ah ! ça fait du bien de rentrer chez soi !
Vous avez une charmante habitation…
Oh ! c’est gentil ! nous vivons là bourgeoisement, en famille. D’abord, je vous ai prévenu, nous sommes des gens tout ronds.
C’est ainsi que je les aime… un maître de forges, un industriel n’a pas de prétentions aux belles manières… et si mademoiselle votre nièce désire tout simplement épouser un honnête homme…
Vous lui plairez… j’en réponds !…
Fulbert le café !… oui, Madame, tout de suite !…
Ah ! c’est mon domestique… un pataud…
Tiens !… c’est Monsieur !…
Bonjour, mon garçon !… Ah ! ça, a-t-on un peu pensé à moi, ici ?…
Ah ! Monsieur !… chez les cœurs généreux, le souvenir est un diamant que l’absence ne saurait oxyder !…
Qu’est-ce qu’il chante ?…
Diable !… pour un pataud !…
Voyons, où est ma femme, ma nièce ?…
Ces dames déjeunent avec ces Messieurs.
Quels messieurs ?
Des fantaisistes… des natures dantesques !…
Dantesques !., , qu’est-ce qu’ils vendent ?