Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 01.djvu/295

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
La Baronne et Marie.

Oh ! l’horreur !

La Baronne.

Demain, nous lui chercherons une autre place. (Saint-Germain la pose à gauche sur un meuble.) Pauvre petite bête ! j’y tiens ! je ne la donnerais pas pour dix louis… c’est le dernier présent de mon mari, feu M. le baron de Flasquemont (Saint-Germain soulève son chapeau.), chevalier de Saint-Louis (même jeu), commandeur de l’ordre de Ferdinand (même jeu), grand cordon de Westphalie.

Saint-Germain, même jeu et à Part.

C’est ça qui use les chapeaux.

La Baronne, continuant.

Et marguillier honoraire de Saint-Jean-de-Latran… à Rome !

Saint-Germain.

Oh… !

Il se découvre tout à fait et s’incline.

La Baronne.

Très bien… j’aime ces témoignages de respect…

Saint-Germain.

Quand il s’agit de rendre hommage… (Il tousse. À part.) Cré nom !…

La Baronne.

Ce pauvre Saint-Germain !… Vous avez là une bien mauvaise toux.

Saint-Germain.

Madame m’honore… ça se passera cette nuit…

La Baronne.

Cette nuit ! en restant jusqu’à quatre ou cinq heures du matin dans un vestibule ouvert à tous les vents !… il n’en