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Fadinard.
De façon qu’il me faut galoper après un chapeau… sous peine de placer ma noce en état de vagabondage ! ah ! vous êtes gentil !…
Emile, saisissant une chaise.
Eh bien, monsieur, partez-vous ?
Fadinard, exaspéré, lui prenant la chaise.
Oui, monsieur, je pars… laissez mes chaises… ne touchez à rien ! sapristi ! (À lui-même.) Je cours chez la première modiste… Mais qu’est-ce que je vais faire de mes huit fiacres ?… Et le maire qui nous attend ! (Il s’assied machinalement sur la chaise qu’il tenait.)
Voix de Nonancourt.
Mon gendre ! mon gendre !
Fadinard, se levant et remontant.
Je vais tout conter au beau-père !
Anaïs.
Par exemple !
Emile.
Pas un mot… ou vous êtes mort !
Fadinard.
Très bien !… ah ! vous êtes gentils !…
Voix de Nonancourt, qui frappe à la porte.
Mon gendre ! mon gendre !!!
Anaïs et Emile, courant à Fadinard.
N’ouvrez pas ! (Ils se jettent chacun à droite et à gauche de la porte qui s’ouvre de façon à ce qu’ils soient cachés par les battants.)