Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 02.djvu/147

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Poitrinas.

Ca ne te regarde pas… Dis-moi, quand on laboure dans ce pays-ci, qu’est-ce qu’on trouve ?

Jean.

Où ça ?

Poitrinas.

Derrière la charrue.

Jean.

Dame, on trouve des vers blancs.

Poitrinas.

Je te parle d’antiquités… de fragments gallo-romains.

Jean.

Ah ! monsieur, nous ne connaissons pas ça.

Poitrinas.

Je profiterai de mon séjour pour faire quelques fouilles. J’ai constaté, sur ma carte des Gaules, la présence d’une voie romaine à Arpajon.

Jean, étonné.

Oui !…

Poitrinas.

Vois-tu, moi, je suis doué… j’ai du flair… je n’ai qu’à regarder un terrain, et je dis tout de suite : « Il y a du romain là-dessous ! »

Jean, abruti.

Oui… (À part.) Qu’est-ce que c’est que cet homme-là ?

Blanche, entrant par le premier plan à droite, à part.

Impossible de retrouver ce saladier.

Jean.

Ah ! voilà Mademoiselle.

Il remonte au fond, près du buffet.
Blanche.

M. Poitrinas !