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Horace.
Ah ! oui ! (À part.) Coupure !
Lucile.
Horace, je vous remercie de votre récit… et, en vous écoutant, je me suis sentie fière de vous !…
Horace.
Il n’y a pas de quoi, cousine !
Lucile.
Oh ! si !… j’admire et je comprends cette existence du soldat… ce mélange de souffrance, de gaieté, de courage, de modestie…
Madame de Guy, voulant arrêter sa nièce.
Lucile !
Horace, à sa tante.
Parbleu ! n’avez-vous pas peur qu’elle ne s’engage ?…
Lucile, tendant la main à Horace.
Je vous le répète Horace, je suis fière de vous !
Horace.
Alors, embrassons-nous… au nom de l’armée !
Il l’embrasse.
Madame de Guy.
Sont-ils enfants !
Lucile remonte causer avec sa tante.
Horace, à part, et passant à droite.
Sacrebleu ! elle est gentille, la petite cousine ! elle aime les militaires… et, si jamais je songe à me marier… Il faudra que j’en parle à la tante… Je supprimerais les deux chevaux, voilà tout !
Lucile, achevant une conversation commencée avec madame de Guy.
Non, ma tante, c’est inutile !