Oui… Ah ! je suis bien heureuse, allez ! tout est changé.
Quoi ?
Horace aime Lucile… et Lucile aime Horace.
Comment ! Et bien, et M. Magis ?
Voilà justement la difficulté… Mais j’ai compté sur vous pour lui faire entendre qu’il ne doit plus songer à cette union.
Sur moi ? Permettez, madame… ceci est grave, ceci est très grave…
Cela arrive tous les jours : on remercie un prétendu, un autre le remplace.
Ma réponse sera courte… Votre proposition m’étonne et me surprend… Je suis un homme sérieux, madame ; le candidat que je vous ai présenté… et que vous avez agréé… est un homme sérieux aussi… et vous voulez que j’aille me faire près de lui le complice de vos variations.. je dirai même de vos caprices… si je ne craignais de manquer à une femme que je respecte et que j’honore !
Mais je vous répète, monsieur, que mon neveu et ma nièce s’aiment.
Ceci me touche peu.