Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/138

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du zinc avec de la terre de bruyère… c’est un secret… n’en parlez pas !

Bocardon.

Oh !

Vernouillet.

Soyez tranquille.

Célimare.

Et c’est ici que j’ai besoin de toute votre amitié.

Vernouillet, lui prenant la main.

N’en doutez pas !…

Bocardon, de même.

Compte sur moi… à la vie, à la mort !

Célimare.

Merci, merci pour ce mot !… Il me faudrait cent mille francs ! (Bocardon et Vernouillet retirent doucement leurs mains. Voyant leur mouvement et à part.) Allons donc ! (Haut.) J’aurais pu les chercher à droite… ou à gauche, mais vous m’en auriez voulu…

Bocardon et Vernouillet, faiblement.

Oh ! oh !

Célimare, à part.

Je suis en train de les dévisser… (Haut.) Alors, je vous ai fait à chacun votre part… cinquante mille francs à l’un, cinquante mille francs à l’autre… comme ça il n’y aura pas de jaloux.

Vernouillet, embarrassé.

Certainement… un vieil ami…

Bocardon, de même.

Et dans le malheur encore ! c’est sacré !

Ils remontent un peu.