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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/225

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Voilà trois mois que ça dure… mais c’est comme s’il chantait. Plus souvent que je renoncerai à ma chère indépendance !

SuivreAIR : Bonjour, bonsoir. (Couder.)

SuivreVivre en liberté,
SuivreDe sa jeunesse
SuivreÊtre maîtresse ;
SuivreHiver comme été
Suivre toujours sa volonté,
SuivreConserver son cœur,
SuivreEt, d’un œil moqueur,
SuivreVoir tout séducteur ;
SuivrePrendre pour tuteur
SuivreSa joyeuse humeur,
SuivVoilà le vrai bonheur.
SuivSans soucis, sans amour,
SuivDe peu je me contente ;
SuivLe travail, chaque jour,
SuivVient me payer ma rente.
SuivMon avoir est léger ;
SuivMais faut-il obliger.
SuivQue l’malheureux s’présente.
SuivJ’ai de quoi partager.
SuivreVivre en liberté.
Suivre toujoursEtc.


Scène II.

FRISETTE, MADAME MÉNACHET.
MADAME MÉNACHET.

Déjà levée, mamzelle Frisette ?

FRISETTE.

Oui… j’ai mal dormi… j’ai rêvé mariage.