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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/243

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FRISETTE, à part.

Ah çà ! mais, je crois qu’il me parle !… (Haut.) Monsieur, je désire ne pas lier conversation avec vous.

GAUDRION.

Rassurez-vous, jeune bergerette… on s’empressera d’y correspondre… Tiens !… je vais fumer une pipe !

FRISETTE.

Comment !

GAUDRION, allumant un morceau d’amadou chimique.

Ça charme l’ennui… je vais fumer jusqu’à midi… Vous permettez ?…

FRISETTE.

Mais non, monsieur !

GAUDRION, allumant sa pipe.

Merci !

Il fume.
FRISETTE, toussant.

Hum ! hum !… pouah !

Elle ouvre la fenêtre de gauche avec colère.
GAUDRION.

Ah ! mais non !… permettez… on gèle ici !… Fenêtre s’il vous plaît !

FRISETTE.

Éteignez votre pipe !

GAUDRION.

Non !

FRISETTE.

Je laisse la fenêtre ouverte !