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Lambert, se levant.
Ah ! si vous n’êtes pas riche, n’en parlons plus, ça ne peut pas s’arranger.
Fourchevif.
Eh, bien, oui, là ! je suis riche, je suis très riche… dans une certaine mesure.
Lambert.
Alors, nous pouvons causer ; asseyez-vous.
Il le fait asseoir sur la chaise qu’il vient de quitter et en prend une autre.
Fourchevif, à part.
Qu’est-ce qu’il va demander, mon Dieu ?
Lambert.
Je vous ai dit que j’avais quitté mon nom parce que ma position de fortune ne me permettait pas de le soutenir dignement.
Fourchevif.
Oui.
Lambert.
Eh bien, si je consentais à vous le laisser porter, à vous qui êtes mieux partagé que moi, prendriez-vous l’engagement sérieux de lui rendre son ancien lustre ?
Fourchevif.
Qu’entendez-vous par là ?
Lambert.
J’entends que vous le tiriez de l’oubli, que vous le fassiez rayonner de sa splendeur passée, enfin que vous le portiez haut et ferme, comme il convient à un baron de Fourchevif.
Fourchevif.
Et après ?