Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/435

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Fourchevif, à part.

Il est un peu exigeant !

Lambert.

J’ai encore à vous parler de notre mausolée… Il est dans un état déplorable… il croule…

Fourchevif.

Des ruines dans le feuillage, ça fait très bien.

Lambert.

Il faudra le faire reconstruire…

Fourchevif.

Oui, mon ami… (À part.) Quelques milles de briques !…

Lambert.

En marbre…

Fourchevif.

Ah !

Lambert.

Je vous en ferai le dessin… Deux lions pleurant sur une urne.

Fourchevif, à part.

Avec ça que c’est bon marché, des lions qui pleurent sur des urnes ! (Haut.) Mon ami, permettez-moi une observation… Des lions qui pleurent… ça me semble un peu… Moi, je crois que deux chiens… deux gros chiens en porcelaine…

Lambert.

Non ! non !… Deux lions en marbre.

Fourchevif, à part.

Ah ! mais il devient très ennuyeux !

Tronquoy entre. Il a remis sa livrée et porte une lettre sur un plat d’argent.