Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/268

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Folleville, au domestique qui le salue.

Que le diable t’emporte !…

Le domestique se retire.

Manicamp.

Pauvre enfant… elle est revenue !…

Folleville.

Oui, mais elle n’en a pas moins été enlevée.

Manicamp.

Oh ! si peu… cinq minutes…

Folleville.

Ca suffit…

Manicamp.

Voyons… il n’y a pas un moment à perdre… courez chez le notaire.

Folleville.

Permettez… après ce qui vient de se passer…

Manicamp, le poussant vers la porte.

Oh ! Folleville ! mon bon Folleville !

Folleville, résistant.

Je ne sais pas si je dois…

Manicamp, même jeu.

Mon carrosse est attelé… et puis, vous comprenez… le prince de Conti, la corbeille, la chasse aux canards…

Folleville, presque à la Porte et résistant,

Oui… mais un enlèvement !…

Manicamp, perdant patience,

Mais allez donc, sacrebleu !

Il le pousse dehors, Folleville disparaît.