Aller au contenu

Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 05.djvu/441

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
Madame Montaudoin.

Dans la coupe, sur la cheminée.

Montaudoin.

Ne vous dérangez pas… Je vais la chercher.

Il disparaît.

Pénuri.

Est-ce qu’il entre toujours comme ça, sans se faire annoncer ?

Madame Montaudoin.

Ah ! ne m’en parlez pas !

Pénuri.

Allons-nous bientôt voir apparaître la mariée ? J’ai mon petit cadeau de noce à lui faire.

Madame Montaudoin.

Un cadeau !

Pénuri.

Oh ! il ne faut pas vous monter la tête, il ne s’agit pas de diamants, je suis pour l’utile.

Madame Montaudoin, à part. Mais j’y songe !… M. Lemartois m’a dit de choisir un ami de la famille, le voilà ! (Haut.) Monsieur Pénuri !

Pénuri.

Madame ?

Madame Montaudoin.

J’aurais un service… un grand service à vous demander.

Pénuri.

À moi ?

Madame Montaudoin.

Mais, d’abord, puis-je compter sur votre discrétion ?