Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 06.djvu/306

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Scène X.

POTFLEURY, OCTAVE, MADAME DE BOISROSÉ.
MADAME DE BOISROSÉ.

Je vous dérange, messieurs ?

OCTAVE.

Du tout, belle-maman : nous parlions de vous, mon père, mon pauvre père et moi.

MADAME DE BOISROSÉ, se retournant.

Vraiment ?

POTFLEURY, à part.

Elle est encore très-appétissante.

OCTAVE, bas, à Potfleury.

Eh bien, soupirez !

POTFLEURY.

Avec plaisir ! (il soupire.) Heu !

MADAME DE BOISROSÉ, se retournant.

Et que disiez-vous ?

OCTAVE.

Mon père, mon pauvre père me racontait un rêve qu’il a fait cette nuit…

MADAME DE BOISROSÉ.

Ah ! vous aussi, monsieur ?

OCTAVE.

On était au bal… Près d’une corbeille de fleurs… se trouvait une dame… en rose…