Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 06.djvu/307

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MADAME DE BOISROSÉ, à part.

Ah ! mon Dieu !

OCTAVE.

En rose… (Bas, à Potfleury.) Resoupirez !

POTFLEURY.

Avec plaisir ! (soupirant.) Heu !

OCTAVE.

Cette dame était veuve, mais resplendissante de beauté…

POTFLEURY.

Oh oui !

MADAME DE BOISROSÉ.

Monsieur !

OCTAVE.

Mon père, mon pauvre père, membre de plusieurs sociétés…

MADAME DE BOISROSÉ.

Savantes ?

POTFLEURY.

Chantantes !

OCTAVE.

S’approcha d’elle en tremblant… (Prenant la main de madame de Boisrosé.) Il mit sa main dans sa main.

MADAME DE BOISROSÉ, à part, troublée.

Je ne sais ce que j’éprouve…

OCTAVE.

Il lui dit avec un enthousiasme presque lyrique : « Madame, que vous êtes belle ! que vous êtes majestueuse ! que vous êtes splendide ! que vous êtes… »

POTFLEURY, bas, à Octave.

En voilà assez !… fais la demande !