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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 08.djvu/310

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Montdouillard.

Parbleu ! ça serait fort !… Que parions-nous ?

Criqueville.

Ce que vous voudrez… Un déjeuner… au Café de Paris ?

Montdouillard.

C’est tenu.

Criqueville.

Commençons par les qualités… Ah ! ne me cachez pas votre gilet !… c’est mon livre.

Montdouillard.

Je l’étale… Allez !

Criqueville, lorgnant le gilet.

J’y lis d’abord. que vous êtes un homme charmant.

Montdouillard.

Ca… ce n’est pas malin !

Criqueville, continuant.

D’un esprit des plus distingués, d’un commerce agréable…

Montdouillard, flatté et étonné.

Ah ! mais… c’est curieux ça !

Criqueville.

Possédant au plus haut degré le tact des affaires… le génie de la spéculation !

Montdouillard, de même.

Ah ! mais… c’est très curieux, ça !

Criqueville.

Si je me trompe, reprenez-moi.