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Certainement, ils sont très gentils avec leurs cigares… mais tout cela ne constitue pas une dot !
Montdouillard.
Garçon !… Servez-nous vite le café… il faut que j’aille à la Bourse !
Arthur.
Bah ! la Bourse ! tu iras demain.
Montdouillard.
Impossible ! je suis occupé de ma grande affaire…
Arthur.
Quelle affaire ?
Montdouillard.
Mon emprunt valaque… c’est dans quatre jours qu’on le soumissionne… nous n’avons pas de concurrents… il y a là un coup de fortune !…
Criqueville, à part.
Un coup de fortune ! si je pouvais me fourrer là-dedans !
Le Garçon.
Le café est servi.
Tous, remontant vers la table au fond.
Bravo ! bravo !
Criqueville, arrêtant Montdouillard.
Vous me disiez donc que l’emprunt valaque… ?
Montdouillard.
Une opération superbe ! les éventualités font déjà cent francs de prime… et j’en ai réservé cinq mille pour papa !
Criqueville.
Ah ! vous en avez réservé… (Le cajolant.) Ce bon petit saint