Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 08.djvu/389

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Renaudier, lorsque Montdouillard a disparu, traversant également de gauche à droite, flairant et s’arrêtant à la porte du milieu.

Oh ! ça sent la bergamote ! Mon moine est ici !

Il poursuit sa route.

Criqueville.

Oh ! je m’en veux… je chercherais querelle à quelqu’un !

Montdouillard, au dehors.

Oh ! la première… je vous en prie !

Criqueville, à part.

Montdouillard… Ah ! je vais me soulager.

Montdouillard, entrant par la droite.

Ah ! ma foi, ma future est charmante ! délicieuse ! enivrante ! (Apercevant Criqueville.) Hé ! bonjour, petit ! (Se plaçant devant lui et étalant son gilet.) Eh bien, qu’est-ce que vous dites de mon vingt-troisième ?…

Criqueville, savourant ses mots.

Horrible ! hideux ! ridicule !…

Montdouillard, stupéfait.

Ridicule !…

Criqueville.

Vous avez l’air d’un vieux fauteuil Louis XV… fané !

Montdouillard.

Fané !

Criqueville, à part.

Ah !… ça fait du bien de dire un peu ce qu’on pense !

Montdouillard.

Ah ! je comprends !