Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 08.djvu/423

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Loiseau.

Quelle addition ?

Mistral.

Puisque j’ai consumé un berlingot, il faut bien que je le paye !

Bourgillon, à part.

Il est honnête ! (Haut.) Jeune homme, vous restez quelques jours avec nous… vous prendrez connaissance des affaires de l’étude… qui est très forte… j’occupe deux clercs… (Montrant Loiseau.) Voici le premier… Quant à l’autre, dans ce moment, il plante des ciboules !

Mistral.

Comment ?

Bourgillon.

Oui, il est à deux fins… Je vous laisse avec Loiseau.

Air

Je vais écrire à mon amour de femme
Que je ne fais que geindre et que jeûner,
Que j’ai du noir… enfin du vague à l’âme,
Puis nous irons gaillardement dîner.

Loiseau

Ah dites-lui que sa trop longue absence
Attriste tout, même le potager ;
Puis ajoutez que le concombre avance :
À revenir, ça pourra l’engager.

Bourgillon.

Qu’ils sont bêtes avec leurs légumes !…

Ensemble

Bourgillon

Je vais écrire, etc.