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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/228

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PAUL.

Comment ?

CHAMEROY.

Nous ne savons pas dépenser, apprenez-nous-le ?

MADAME CHAMEROY.

Oui, c’est dans l’intérêt de votre ami M. de Vérac.

PAUL.

Mais…

HENRIETTE.

Vous ne pouvez pas refuser, monsieur, c’est votre état !..

PAUL.

Au fait ! c’est assez original !… mais d’abord, voyons !… (À Chameroy.) Tenez-vous beaucoup à ce mariage ?

CHAMEROY.

Énormément !

MADAME CHAMEROY.

Énormément.

PAUL, à Henriette.

Et vous mademoiselle ?

HENRIETTE.

Je n’ai vu M. de Vérac qu’une fois, au spectacle ; mais il m’a paru distingué de manières, d’esprit et de cœur !

PAUL.

On ne peut pas mieux dire ! Alors donc, à l’œuvre ! (Il regarde autour de lui.) Il faut d’abord commencer par dépenser dans ce petit salon…

M. ET MADAME CHAMEROY.

Combien ?