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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/230

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M. ET MADAME CHAMEROY.

Mais le prix ? le prix ?

PAUL.

Je ne sais pas ! Vous le verrez bien en payant.

M. ET MADAME CHAMEROY.

Hein ?

HENRIETTE.

Mais laissez donc parler monsieur.

PAUL, regardant.

Ah ! l’affreux papier ! nous le cacherons sous de belle tapisseries anciennes… Des verdures !

M. ET MADAME CHAMEROY.

Des verdures ?…

PAUL.

À la place de cette table, un beau bureau de Riesnier… sur ces consoles, — elles ne sont pas mal ces consoles, — de belles jardinières en faïence de Rouen avec des fleurs… C’est que vraiment il prête beaucoup ce petit salon.

MADAME CHAMEROY.

Il prête est charmant !

PAUL, regardant encore.

Ici peut-être un petit lustre… Nous ne mettrons pas de tableaux.

M. ET MADAME CHAMEROY.

Pas de tableaux, pas de tableaux !

PAUL.

Alors, dans ce panneau, une étagère, avec quelques bibelots… de belles porcelaines de Saxe… un petit antique…