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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/400

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DE JONSAC.

J’ai promis à une dame de la conduire ce soir à l’Opéra…

DE GRANDGICOURT.

Une dame ? je sais qui !

DE JONSAC.

Je ne crois pas.

DE GRANDGICOURT.

C’est la petite Cascadine.

DE JONSAC.

Oh ! non ! Cascadine, je ne la sors pas !

DE GRANDGICOURT.

Passion domiciliaire !… de quatre à six… je connais ça !

DE JONSAC.

Tiens ! vous me faites songer que j’ai promis d’envoyer le coupon de ma loge à…

DE GRANDGICOURT.

À qui ?

DE JONSAC.

À la dame que vous ne connaissez pas… (S’approchant de la console et écrivant.) Vous permettez que j’écrive un mot ?

DE GRANDGICOURT.

Faites donc… (À Jonsac qui écrit.) Moi, mon cher, j’ai renoncé aux petites liaisons…

DE JONSAC.

Vraiment ?

DE GRANDGICOURT.

C’est toujours la même chose… J’en ai par-dessus la tête… Dans ce moment, je suis amoureux…