Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/48

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Martin, allant poser l’argent sur la cheminée.

Il ne s’agit pas de ça ; tu arrives à point pour tenir conseil avec nous…

Agénor.

Va… je t’écoute. (À part, regardant le dos de Martin.) Tiens, on a brossé mon signal.

Il tire un morceau de craie de sa poche.

Martin.

La destinée nous ménage souvent des surprises. (Apercevant dans la glace Agénor qui lui fait une nouvelle raie dans le dos, trébuchant, à part.) Oh ! lui ! lui !…

Il tombe dans les bras d’Agénor.

Agénor, l’assistant.

Qu’est-ce que tu as, mon ami ? qu’est-ce que tu as ?

Martin.

Rien ! une crampe d’estomac.

Hernandez, qui s’est approché.

Retiens ta respiration !

Agénor, asseyant Martin sur le canapé.

Repose-toi. Quelques gouttes d’eau de mélisse sur un morceau de sucre !… Je reviens.

Il sort vivement par la porte du deuxième plan de droite.